Conclusion
Nous
avons examiné, dans cette communication, une quinzaine d’inscriptions relevées
sur des monnaies ibériques.
Le
déchiffrement que nous avons effectué diffère complètement des travaux précédemment
publiés, à notre connaissance. Il se fonde sur un tableau de translittération
des signes de l’écriture ibérique que nous avons établi. Les
traductions qui sont proposées ont été rédigées en utilisant un vocabulaire
restreint, associant des termes de trois origines : turc, persan et arabe.
Il
apparaît que les légendes portées sur les monnaies ibériques avaient
principalement pour objet de rassurer les détenteurs des pièces. Elles
indiquaient qu’il s’agissait de produits fabriqués par des personnes
autorisées à pratiquer un monnayage et qui
présentaient toutes garanties d’honnêteté.
Un
bref examen de monnaies d’Anatolie a été effectué dans cette communication
afin de commencer à comparer ce monnayage à celui du levant ibérique, en ce
qui concerne l’idiome utilisé.
A
propos de celui-ci, une légende de monnaie ibérique est versée, enfin, au débat :
elle porte la mention « région de langue tatare ».