L’étude
de l’épigraphie pré-romaine du sud du Portugal se relève intéressante
malgré le faible nombre des inscriptions et de leur caractère souvent
fragmentaire ou lacunaire.
On
y découvre un idiome archaïque dont le vocabulaire est très proche du basque
mais dont la suffixation est primitive (un universitaire n’hésiterait pas à
le qualifier de « basque petit nègre »).
L’écriture
est syllabique et comporte une soixantaine de signes dont le tableau de
translittération est presque complet.
Les
traductions proposées présentent quelques incertitudes mais des travaux ultérieurs
devraient permettre de les améliorer, avec le concours de spécialistes qualifiés.
Déjà,
dans l’état présent de l’étude entreprise, un résultat parait acquis.
Les inscriptions des stèles funéraires indiquent que l’ethnie des morts est
« ASKEN » ou « ASKENAZI ».
Ce
sont donc des émigrés venus d’Asie. Comment ne pas remarquer par ailleurs,
la ressemblance entre le nom de basque et celui d’asken? Nous reviendrons sur
ce point dans une autre communication.