Examinons
l’inscription M.L.H. J.7.2. Le texte est écrit en une ligne qui « serpente »,
ce qui rappelle les formules d’exécration que l’on jetait dans les tombes.
Il s’agit, cependant, d’autre chose :
On
lit, après déchiffrement :
AHAL ASEN HERIO NIRE (7d)
BI(H)OAGO EKAR(R)I.
« HERIO »
représente la « Mort » personnifiée. « AHAL ASEN »
signifie : « pouvoir se repaître » ; « NIRE » :
« de moi ». BI(H)OAGO correspond au futur du verbe « JOAN »,
« aller ». « EKARRI » doit correspondre, en basque
actuel, à « EGARRI » qui veut dire « altéré ou soif ».
Traduisons :
La
Mort peut se repaître de moi.
(7t)
Elle
s’en ira altérée (ou, elle repartira en ayant soif ).
Nous
trouvons là une réflexion d’un niveau intellectuel indéniable, ce qui
incite à ne pas taxer trop vite d’archaïsme tous les scripteurs de l’épigraphie
du Portugal méridional.