Inscription N°2 :
Nous
examinons maintenant l’inscription ayant la référence M.L.H. J.19.1 dont une
partie du texte est identique à celui de l’inscription N°1.
(2)
Les
signes soulignés ne sont pas directement lisibles mais ils peuvent être
reconstitués à partir du texte de l’inscription précédente (cette
reconstitution est d’ailleurs faite dans le corpus M.L.H.).
Les
signes reconnus dans l’inscription N°1 sont transcrits comme précédemment
mais il y a quelques exceptions à noter, en fonction notamment de la position
du signe à l’intérieur du mot ( , par exemple, doit être transcrit « ri », à la fin d’un
mot).
Nous déchiffrons :
(H)ILÎRI
NEZKATO UNTZANE
ÔSOI (2d)
ARETZA
AREN ASKENIKI
« HILIRI »
est à rapprocher du terme basque « HILERRI » qui signifie : sépulture,
nécropole ; « NEZKATO » veut dire : fille. « UNTZANE »
est proche de ONTZANE (racine ON), et se rapporte à ce qui est « bon ».
Il
reste à interprèter ARETZA que
l’on peut rapprocher de 2 termes basques ; « ERETZA », qui
signifie « restes, relation » et « HEREXA », qui a le
sens de « vestiges, restes ».
Nous traduisons :
Dans
cette sépulture, se trouvent de bonnes filles
(2t)
Entièrement
des restes (mortuaires) du peuple askeni.
Nous
pouvons rechercher sur d’autres stèles funéraires, dont les inscriptions
sont lisibles en totalité ou fragmentaires, des indications qui viennent compléter
les informations fournies dans ces deux premiers exemples.